Faire connaître la Turquie et ses habitants avec les yeux d'une alsacienne qui y vit depuis 20 ans.
3 Juillet 2009
Le 22 novembre 2008, le lodos - vent du sud qui peut devenir particulièrement violent - s'est transformé en une véritable tempête balayant, entre autres, l'embarcadère de Karaköy sur son passage.
Dans la nuit du 22 au 23 novembre, trois bateaux, deux tankers et 1 coaster, portant les noms de Transpetrol, Ceylan bey et Feya, se sont échoués aux abords de Harem sur la rive asiatique d'Istanbul.
Transpetrol
Transpetrol prend l'eau
Les mois ont passé et les deux tankers, qui n'ont pas bougé depuis, vivent actuellement leurs dernières heures.
Certains observent, d'autres viennent se baigner tout à côté, d'autres encore... font leur sandwich, imperturbables
Il a bien fallu procéder aux formalités administratives avec les propriétaires, cela ne devait pas être une mince affaire.
Ceylan bey approché par deux amoureux
Transpetrol II est actuellement découpé petit à petit et l'effet est des plus curieux lorsqu'on vient de Kız Kulesi par la route côtière.
Une grue autour de laquelle s'empilent des tas de ferraille
Une grue est chargée de rapatrier sur la terre ferme les morceaux de fer découpés qui s'entassent, formant un amalgame étonnant.
Dimanche ou pas, une équipe continue à oeuvrer sur place et les chalumeaux ne chôment pas !
Les travaux vont sans doute se poursuivre encore un bon moment. C'est qu'il y en a, des tonnes de ferraille à dépecer...
Il était une fois Transpetrol...
Ceylan bey attend son tour patiemment...