Faire connaître la Turquie et ses habitants avec les yeux d'une alsacienne qui y vit depuis 20 ans.
5 Octobre 2008
Le thermomètre flirtait hier en début d'après-midi avec les 26° et dans ces conditions, impossible de résister à l'appel des doux rayons du soleil automnal.
Il suffit de dégringoler les escaliers de Cihangir puis de dévaler la dernière pente pour se retrouver face au Bosphore.
Rien de tel que de s'asseoir et d'observer le spectacle des quelques paquebots géants qui arrivent ou qui repartent. En effet, leur point d'ancrage principal est situé à quelques dizaines de mètres de là, à Tophane.
En route pour la Mer Noire
Ces "monstres" sont impressionnants de par leur taille, leur infrastructure, cette part de rêve qu'ils emportent avec eux, permettant à des voyageurs venus du monde entier de faire escale pour quelques heures ou quelques jours dans l'ancienne Constantinople.
L'étonnement et le ravissement devant cette ville entourée d'eau est sans doute le même aujourd'hui que durant la seconde partie du XIXème siècle où de nombreux voyageurs arrivaient par la voie maritime.
Un géant quitte Istanbul
En une heure à peine, deux immenses bateaux quitteront Istanbul, escortés par deux remorqueurs de la sécurité maritime, en ayant pris grand soin d'actionner leur klaxon sourd à trois reprises.
L'un prendra la direction des Dardanelles alors que l'autre remontera le Bosphore pour continuer sa route vers la Mer Noire. Un troisième que je voyais grandir sur la ligne d'horizon vient amarrer à son tour.
Bienvenue au nouvel arrivant