Faire connaître la Turquie et ses habitants avec les yeux d'une alsacienne qui y vit depuis 20 ans.
7 Décembre 2008
Les femmes qui peupleront l'Istanbul de demain sont encore aujourd'hui des fillettes. Elles ont cette innocence, ce regard charmeur d'enfant et ce sourire qui leur donnent des visages qu'on n'oublie pas.
Quelques pas incertains et je me retrouve par terre, mais je ne perds pas mon sourire pour autant
Non, non, je ne suis pas en prison, je fais ma séance de gymnastique
Les enfants d'Istanbul et de Turquie en général ont, pour beaucoup, bien moins de jouets sophistiqués que les enfants d'Europe. On retrouve les fillettes dans les rues à jouer à la marelle ou à la corde (comme je le faisais dans mon enfance), à colorier sur le bout d'une marche d'escalier un cahier rempli de jolis dessins, ou à s'occuper de leur poupée en prenant l'air.
J'aimerais bien t'emprunter ta corde à sauter
Dessine-moi un mouton...
Ces mêmes enfants te sourient ou t'accostent en se présentant en anglais ou en te demandant quel est ton prénom. Et quand tu leur réponds en turc (ou bien même en anglais), la mayonnaise prend immédiatement et tu as envie de partager quelques minutes avec eux, garder le souvenir de ces visages grâce à ton appareil photo.
Ravissante fillette de Fener rencontrée hier
Imaginez votre enfant assis sur le pas de votre porte, dehors, en train de parler avec des étrangers, inconcevable non ? Vous auriez bien trop peur qu'il arrive un malheur.
J'aimerais bien, dans quelques années avoir la chance de retrouver certaines d'entre elles au hasard de ma route pour voir ce qu'elles sont devenues, si elles ont gardé la chaleur de leurs parents... et de leurs origines.