Faire connaître la Turquie et ses habitants avec les yeux d'une alsacienne qui y vit depuis 20 ans.
16 Octobre 2008
En m'installant à Istanbul il y a 5 ans, j'ai été de surprise en surprise. L'une d'entre elles, c'est la façon dont on établissait ici les factures d'eau, d'électricité et de gaz.
Voltage et ampérage, pour être branché... et au courant !
La personne chargée d'effectuer le relevé pour le prestataires de fournitures passe dans chaque immeuble, munie de sa petite machine pour lire les codes barre.
Jusque là, rien de bien étonnant me direz-vous !
La facture d'électricité
Mais quand la facture a été imprimée immédiatement à l'aide de cette même petite machine, je me souviens que ma réaction immédiate a été "c'est moderne ici !" Cela permet de suite de voir s'il y a une erreur et surtout cela évite des frais postaux énormes.
Celle du gaz
Avant-hier, le releveur des compteurs de gaz est passé et hier celui des compteurs électriques, j'aurais dû les prendre en photo, dommage.
Salle des machines à Santral Istanbul - Alibeyköy, ancienne centrale électrique ottomane transformée en musée d'art contemporain en septembre 2007
Seules les factures de téléphone et d'internet sont envoyées par la voie postale, mais il est également possible de les avoir par internet directement, ce que je ne vais tarder à faire d'ailleurs.
Le poste de contrôle de l'ancienne centrale électrique d'Alibeyköy
Je me souviens d'ailleurs qu'une campagne de publicité "écologique" a été faite il y a quelques mois pour inciter les abonnés à demander une e-facture afin de réduire le déboisement, ce qui m'avait d'autant plus surpris, sachant que la Turquie n'est pas très "écolo". Comme quoi, ces évolutions sont plus que positives...