Faire connaître la Turquie et ses habitants avec les yeux d'une alsacienne qui y vit depuis 20 ans.

Du bretzel au simit

Le lycée Sainte-Pulchérie d'Istanbul, plus de 160 ans d'histoire


Le lycée Sainte-Pulchérie d'Istanbul a été fondé le 15 juin 1846 par la Congrégation des Filles de la Charité - Saint-Vincent de Paul et a porté le nom dudit Saint au début de son existence. Cet établissement est régi par la loi turque et dépend du Ministère de l'Education Nationale du pays.

Pulchérie est une impératrice d'Orient, née à Constantinople en 399, petite-fille de Théodose le Grand, empereur romain nommé ensuite gouverneur de l'empire d'Orient. Pulchérie a fondé des monastères, doté des hospices et légué tous ses biens aux pauvres avant sa mort en 453. Elle est canonisée par l'église grecque.

             
                                            Façade latérale du lycée Sainte-Pulchérie

A sa création, l'école occupe des locaux au sein de l'Hôpital français à Taksim, près du Consulat français actuel. En 1884, les classes déménagent dans un bâtiment attenant avant de s'installer en 1893 dans la rue de Bursa à Beyoğlu.

Les soeurs reviennent en Turquie en 1919, l'activité scolaire ayant cessé durant la Première Guerre Mondiale. Elles occupent à partir de cette année-là le bâtiment actuel du lycée qui appartient aux Lazaristes de Saint-Benoît, construit en 1890. L'effectif en 1919 est de 630 élèves.

              
                                                  Façade principale de l'établissement

Jusqu'à la rentrée 2000, l'école est un collège de jeunes filles. Grâce à l'intervention de l'Ambassade de France, les autorités turques acceptent que le collège soit transformé en lycée mixte.

En effet, une loi turque de 1997 appelée "Loi des 8 ans" a menacé le collège de fermeture, comme d'autres à ce moment-là. Cette législation oblige les enfants à suivre une scolarité de 8 ans dans une école turque "ilköğretim", composée de 5 ans d'enseignement primaire et 3 ans de collège. Auparavant, seuls 5 ans de classes primaires "ilk okul" devaient se faire dans un établissement turc.

               
                                                            Les élèves au travail

Le programme scolaire enseigné au lycée Sainte-Pulchérie est identique à celui des écoles turques et l'uniforme y est également de rigueur. Le volume horaire hebdomadaire des cours dispensés correspond à 38 périodes de 43 minutes chacune. On y adjoint une période d'activités (sportives, culturelles, linguistiques) et une période d'orientation scolaire et de suivi psychologique.

Le corps enseignant est réparti en trois catégories, environ 40 % de professeurs français et 60 % de professeurs turcs, 30 % d'entre eux étant francophones.

              
                                Pierre Gentric, le dynamique directeur de Sainte-Pulchérie

L'enseignement est bilingue, variant en fonction des classes et des matières (en moyenne 1/3 en turc, 2/3 en français). Il permet ainsi aux élèves qui sortent avec leur diplôme du lycée d'obtenir une équivalence du baccalauréat pour accéder ainsi directement aux universités françaises.

Hormis les cours de turc, ceux de géographie, d'histoire, de philosophie, de sociologie, des droits de l'homme, de santé, de défense du territoire, de religion et de logique sont dispensés en turc. Les élèves reçoivent un enseignement intensif de français  et toutes les matières scientifiques sont effectuées en français. 

              
                                          Une médiathèque particulièrement lumineuse

L'effectif du lycée pour l'année 2009 est de 382 élèves (299 filles et 83 garçons) répartis dans 20 classes de 17 à 23 élèves. La première année appelée préparatoire est un tronc commun.

Chaque étudiant poursuit ses 4 années de lycée  restantes dans une section différente en fonction de son choix : TM (Turc/Math) qui équivaut à une section L dans l'enseignement français, SOS (Social) assimilée à ES sans la partie économique ou FEN (Scientifique) correspondant à une section S.

               
                                              Un des deux laboratoires de sciences
 
Une école primaire a également été créée en 2000 à Istinye (quartier d'Istanbul sur la rive européenne du Bosphore) avant de déménager à Etiler (autre quartier d'Istanbul sur la rive européenne) pour la rentrée 2004. Faute de places vacantes, les inscriptions sont limitées. Pour l'année scolaire en cours, les effectifs sont de 168 élèves pour 12 classes.

Le lycée Sainte-Pulchérie dispose d'équipements des plus modernes et fonctionnels : une salle de spectacles de 380 places, une salle de sports, deux laboratoires de sciences, une cafétéria très agréable, une médiathèque comprenant environ 4000 ouvrages. Toutes les classes sont équipées d'ordinateurs et de systèmes de vidéoprojection.

               
                                                                   La cafétéria

En dehors de l'apprentissage de la langue et de la culture françaises, le lycée Sainte-Pulchérie, tout comme ses homologues d'Istanbul (Saint-Michel, Saint-Benoît, Notre-Dame-de-Sion, Saint-Joseph), permet à ses élèves turcs d'être associés à de nombreuses manifestations culturelles de la francophonie. 

En 2008, un festival de la Francophonie a été organisé durant un mois avec à l'affiche plusieurs concerts, des ateliers de théâtre et de poésie,  une exposition, etc.

                 
                                                          La salle de spectacles

D'autres manifestations de ce genre sont organisées chaque année scolaire. En 2009 aura lieu par exemple la 6ème édition du Symposium de Littérature et la 4ème édition du Colloque FLE, Maths et Sciences.

Des actions de solidarité sont également montées pour les enfants défavorisés ou pour les personnes âgées de l'Hôpital de la Paix à Şişli (quartier situé à Istanbul, au nord de Taksim).

                
                                                  Conditions de travail optimales


L'établissement publie une revue interne très intéressante du nom de "Milföy" (Mille-feuilles) qui en est à son 9ème numéro.

Le lycée français Sainte-Pulchérie figure parmi les lycées du pays les plus cotés. De nombreux étudiants issus de cette école ou des autres précitées occupent par la suite des postes clés dans la société turque.

               
                                           La salle de sports, en pleine séance de basket


Dans de telles conditions, j'aimerais bien avoir quelques années de moins et refaire un cycle au lycée...


Le site internet de Sainte-Pulchérie vous permet d'en savoir plus :  http://www.sp.k12.tr/?lang=fr.




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L
<br /> Bonjour a toutes et a tous!<br /> Je suis une ancienne eleve de Sainte-Pulcherie. Le lycee se voit mystique n'est-ce pas? Vous avez raison, le jour ou je me suis inscris et ou j'ai passe dans les corridors en aout, je suis aussi<br /> tombee amoureuse de cet etablissement historique. Dans ma premiere annee, j'ai eu les meilleurs profs du lycee et evidemment j'apprenais le francais, j'adorais cette belle langue et je pouvais meme<br /> rouler mes 'r's. Malheuresement les problemes ont commence dans la deuxieme annee de mes etudes. Les profs ont commence a ne pas corriger nos travaux, au millieu du cours de chimie, la prof a pique<br /> mon oeil pour voir si j'avais du mascara ou pas. Les autres filles travailleuses etaient jalouses de moi, pour avoir les meilleurs notes (quand on finit le lycee avec les meilleures notes, plus de<br /> 70 points se sont ajoutes aux points recus de l'examen d'entree en entrant a l'universite qui peut faire une difference de 70.000 personnes). Le prof d'anglais faisait des fautes impardonnables en<br /> parlant, le prof d'histoire qui etait tres nationaliste lisait seulement le livre et nous faisait souligner les phrases importantes et oubliait qu'il y avait beaucoup d'eleves armeniens et juifs.<br /> En chimie, en biologie et en physique, on est seulement alle au laboratoire un jour (sur 180 jours). Sans parler d'eleves qui copiaient pendant les examens et problemes disciplinaires... Je peux<br /> ecrire plus mais je crois que j'ai prouve mon point: la definition de l'education pour ses profs etaient faire apprendre par coeur. L'apprentissage doit etre amusant et les profs doivent nous<br /> motiver. Par contre ils nous demotivaient et on avait peur de faire une faute, comme s'ils etaient perfects. Mon prof de francais nous a admis qu'elle etait perfectionniste mais elle n'etait pas<br /> toujours preparee. Ils oubliaient que notre langue maternelle n'etait pas francais. Les francais invites a Istanbul sont une autre histoire a raconter. Si ces situations se sont passees a un lycee<br /> publique, je me dirais, c'est normal, qu'est-ce que je peux dire? Mais dans ce cas-la, ce lycee ne merite pas de bons mots. Si j'etais guardienne, je ferais ce que ma famille a fait, s'inscrire mon<br /> fils/ma fille a SP pour seulement deux annees, ou il/elle apprendra toute la grammaire. Apres avoir la bonne formation de la langue, c'est facile a construire. Tous ce qui sont diplomes de ce lycee<br /> parlent francais, avec un accent francais ou turc, ca depend, mon but en entrant a ce lycee etait d'apprendre le francais le mieux possible, je suis heureuse que mon but, mon reve est realise. Je<br /> serais heureuse de repondre a vos questions. Cordialement,<br /> <br /> <br />
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R
Il m'agréerait, chère Nat, que tu transmettes mes remerciements les plus appuyés à M. Gentric pour avoir pris le temps de répondre à nos commentaires; et que tu acceptes, toi plus spécifiquement, les miens pour ce travail supplémentaire que, souvent, je t'impose par mes questions consubstantielles à tes articles ...
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N
<br /> <br /> Quand les questions sont aussi pertinentes et enrichissantes (une fois qu'on a les réponses), ce serait dommage de s'en priver... et d'en priver ceux que cela intéresse également. Je vais passer<br /> ton message ainsi que celui de Mirage à M. Gentric avec grand plaisir car il a été d'une grande disponibilité.<br /> <br /> <br /> <br />
J
Bravo Nat pour cet article sur Sainte Pulchérie. On y découvre un établissement moderne à la pointe de la technologie. L'histoire du lycée est vraiment très intéressante aussi (super nous voilà avec de nouvelles connaissances maintenant). Tes aticles sont vraiment toujours un régal !<br /> Amitiés
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N
<br /> Merci Josette, j'ai également été intéressée par l'histoire de cet établissement, on en apprend vraiment tous les jours. Amicalement.<br /> <br /> <br />
M
Un grand merci à M. Gentric et bien sûr à toi Nathalie pour ses précisions très informatives.<br /> <br /> Et sans vouloir me vanter, je ne m'étais pas trompé en ce qui concerne la "désaffection des garçons"!
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N
<br /> Tes connaissances y sont pour quelque chose...<br /> <br /> <br />
M
Oh, lala, très impressionnant ce cadre! Cela donnerait presque l'envie de redevenir élève!!<br /> <br /> Pour ce qui est de "la désaffection des garçons", je ne crois pas, comme le dit Richard, que cela est dû à une "mixité imposée qui ne plairait pas nécessairement à tout le monde", mais que cela tient principalement à la tradition.<br /> Ces établissements privés créés au XIXe siècle par les Européens ou les Américains, ont été pendant environ 100-150 ans des établissements soit pour garçons soit pour filles. Et cela est encore très ancré dans la mémoire des familles.<br /> <br /> J'ai également connu cette disproportion entre filles et garçons dans les internats catholiques en France dans les années 70 où la mixité ne s'est imposée que lentement. Que ce soit à Metz ou à Paris, les classes étaient mixtes, mais selon la tradition, le rapport était de 80 à 20% pour les classes de second cycle ou les classes préparatoires, alors que dans le primaire le rapport entre filles et garçons se rapprochait déjà plus de la normale.
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N
<br /> Ton explication est effectivement très logique... et historique. Merci !<br /> <br /> <br />
P
Pour répondre à Richard, je suis désolée si mon commentaire laissait entendre que l'enseignement en Belgique était bas d'échelle, ce n'était pas mon souhait! L'enseignement est même plutot bon compte tenu des moyens dont disposent les professeurs!<br /> Ce que je voulais dire c'est qu'en Belgique on manque cruellement de moyens, rare sont les écoles qui disposent de matériel comme celle où Richard a enseigné! Du coup, j'étais plutôt impressionnée par ce lycée ultra équipé d'Istanbul!<br /> Contente de t'avoir appris un nouveau mot Nathalie;-)!
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N
<br /> <br /> Je pense que ta précision ci-dessous est importante et permet ainsi de mieux comprendre ce que tu voulais dire. Comme quoi, il n'est pas toujours facile de communiquer car chacun perçoit les<br /> informations différemment selon des critères propres à ce qu'on appelle "son cadre de référence"... C'était la journée "boulettes" !<br /> <br /> <br /> <br />
Y
oua,j'ai l'impression qu'il y a pas mal d'établissements scolaires francophones à istanbul;les turcs semblent être très francophiles ;),mais il y a aussi d'autres établissement du genre lycée italien ou allemand etc...?
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N
<br /> Il y a en effet d'autres écoles étrangères à Istanbul : 2 américaines, 2 italiennes, 1 allemande, 1 autrichienne. Le nombre d'étudiants dans les lycées français cités représente<br /> un total d'environ 5000 élèves me semble-t-il.<br /> <br /> Voici les précisions apportées par le directeur de Sainte-Pulchérie :<br /> <br /> <br /> On peut estimer à 5000  le nombre d'élèves scolarisés dans les établissements de la Fédération, appelés communément "Les Saints".<br /> <br /> Ce nombre ne prend pas en compte les élèves de l'école Pierre Loti d'Istanbul ou des établissements Charles de Gaulle ou de Tevfik Fikret d'Ankara.<br /> <br /> En revanche, dans ces 5000 élèves, nous prenons en compte les élèves scolarisés dans nos Ecoles primaires associées. <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
R
Je suis extrêmement et bien agréablement surpris par la modernité et la haute technicité de certains des locaux de ce lycée.<br /> Deux détails me frappent néanmoins dans ton commentaire : le temps imparti pour un cours : 43 minutes !!??!! Pourquoi pas 40 ou 45, ou comme chez nous 50 ?<br /> Et la désaffection qui semble être celle des garçons, en très très petit nombre. Je présume qu'il y a des écoles plus spécifiquement fréquentées par eux, à Istanbul ? Ce qui signifierait que la mixité imposée ne plairait pas nécessairement à tout le monde ? <br /> <br /> Enfin, et pour répondre à Perrine, permets-moi d'ajouter simplement que la généralisation qu'elle fait d'autorité concernant la Belgique n'est pas de mise sur ce sujet : si effectivement, certains vieux bâtiments affectés aux études secondaires sont vétustes, voire délabrés, j'aimerais signaler que d'autres, et notamment ceux qui sont sous l'égide de la province de Liège, à savoir les écoles polytechniques dans une de laquelle j'ai eu l'immense plaisir d'enseigner l'Histoire 33 années durant, mettent un point d'honneur à évoluer dans le sens des nouvelles techniques d'approche de l'Enseignement. Ainsi, dans le local qui me fut réservé pour mes cours, ai-je toujours disposé d'un matériel performant projecteur de diapositives, enregistreur à bandes dès le début de ma carrière, dans les années septante, puis d'un magnétoscope, lecteur de dvd et autres "gadgets" de pointe quand j'ai été mis à la retraite. Sachant que bien évidemment, au même étage, existaient une médiathèque/bibliothèque, ainsi qu'une salle avec les ordinateurs les plus performants ...<br /> <br /> Malgré certaines images négatives qui lui sont fréquemment associées, la Belgique n'est pas, en matière d'enseignement, à tout le moins, aussi "bas d'échelle" que les propos de Perrine pourraient le laisser sous-entendre à tes lecteurs.
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N
<br /> Quand un ancien professeur lit un article sur un lycée, forcément cela appelle des questions de sa part auxquelles je vais tenter d'avoir les réponses... Patience, patience.<br /> Voici la réponse de Monsieur Gentric concernant ta remarque sur la "désaffection" des garçons :<br /> <br /> En ce qui concerne la désaffection des garçons, elle s'explique de manière historique,<br /> rigoureusement historique...<br /> L'Institution Sainte Pulchérie à 163 ans d'existence cette année.<br /> Depuis 1846, date de sa fondation, elle existait sous le nom de "Kız Orta Okul" ce qui signifie " Collège de Jeunes filles". L'école existait avant que la mixité ne soit imposée en Turquie.<br /> De 1846 jusqu'en l'an 2000, elle a traversé le paysage scolaire avec l'image d'un collège de jeunes filles.<br /> Depuis l'an 2000 et la transformation du collège en Lycée, la mixité est entrée au lycée.<br /> L'année 2000 a donc apporté deux métamorphoses importantes: La mutation en lycée et la mise en place de la mixité.<br /> Il n'y a donc que 9 ans que le le Lycée mixte existe.<br /> Il faut plus de 9 ans pour que les familles effacent de leur mémoire l'image de Sainte Pulchérie comme Collège de jeunes filles.(154 ans de Collège de jeunes filles pèsent plus lourd que 9 ans de<br /> lycée mixte !)<br /> Cependant, depuis 2 ans, le nombre de garçons qui entrent en première année est de plus en plus important, comme quoi, tout peut changer !<br /> <br /> Voici à présent sa réponse concernant le temps imparti pour les cours :<br /> <br /> <br /> La durée des cours varie selon les lycées entre 40 et 45 minutes.<br /> <br /> L'objectif consiste à faire en sorte que la journée se termine vers 15 h pour les élèves, en raison du trafic très important à Istanbul et de la fatigue que génèrent ces déplacements pour les<br /> élèves.<br /> <br /> Certains élèves quittent leur domicile entre 6 h 15 et 6 h 30 le matin pour prendre un ramassage scolaire ( "Servis" en Turquie) qui les conduit au lycée pour la rentrée des classes à 8 h.<br /> <br /> De la même façon, le soir, il leur faut parfois 1 h à 1 h 30 pour regagner leur domicile, soit entre 2 et 3 h de transport chaque jour.<br /> <br /> Les élèves travaillent 5 jours sur 5.<br /> <br /> Le soir, après cette journée de travail, beaucoup d'entre eux poursuivent leur travail scolaire en se rendant dans des centres scolaires qui leur dispensent un enseignement complémentaire !<br /> <br /> La journée d'un élève en Turquie est dense ! Très dense ! Et 43 ou 45 minutes suffisent...<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
J
Tu finis le reportage par ce que je pensais. C'est un cadre de vie agréable pour étudier dans de bonnes condition.<br /> La première photo : J'aime cette ombre sur le bâtiment, j'ai l'impression de voir un bâtiment sur un autre, très bel effet.<br /> <br /> A plus tard.
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N
<br /> <br /> Allez, un élève de plus !!!<br /> <br /> <br /> <br />
L
Il me semble que ce type d'école est très cher...<br /> Sinon, j'ai déjà eu une réception dans ce collège. Le bâtiment est magnifique!
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N
<br /> <br /> J'essaie d'avoir des informations plus précises. C'est en effet un très beau bâtiment.<br /> <br /> <br /> <br />