27 Janvier 2010
Après toutes ces belles rencontres évoquées ces dernières semaines, il va falloir continuer la route, laisser Urfa derrière soi, non sans regret.
Il y a encore bien des choses à dire sur cette ville baignée d'origines et de cultures différentes, bien des ruelles à arpenter en se laissant juste attirer par un bruit, une odeur...
Parmi les bruits d'Urfa dont je me souviens tout particulièrement, ce sont ceux des deux- roues pétaradant et zigzaguant à toute vitesse, avant de s'immobiliser autour d'un café par exemple...
Mobylettes et motos de petite cylindrée font partie intégrante du paysage de cette ville. C'est le moyen de déplacement le plus commode pour se faufiler dans les venelles étroites, mais également pour se reposer un instant...
Combien de han, comme celui-ci, datant de la fin du XVIIème siècle et qui porte le nom de Şaban, son commanditaire, me reste-t-il encore à découvrir à Urfa, sans doute plus d'un !
Şaban hanı
Certaines mosquées, aux minarets ornés de dentelles de pierre, tout comme le passé chrétien de la ville - avant la Première Guerre mondiale, arméniens et syriaques y étaient nombreux - mériteraient encore bien des heures de recherches et de balades.
Minaret d'Urfa qu'observe une demie-lune naissante
L'artisanat traditionnel d'Urfa, encore très présent , vaudrait bien, lui aussi, que je m'y attarde.
Mon cinquième voyage à Urfa ne sera pas le dernier ! Mais c'est à trois heures de route de là que je vous donne rendez-vous à partir de demain, dans une autre de mes villes préférées, la gracieuse Mardin...
Görüşürüz heycanlı Urfa !