10 Avril 2009
J'ai déjà évoqué ce fleuve de 260 kilomètres qui trouve son origine dans les montagnes du Taurus, serpente le long de celles-ci pour finir sa course dans la Mer Méditerranée au sud de Silifke http://dubretzelausimit.over-blog.com/article-29418679.html.
C'est en particulier en empruntant la magnifique route nationale qui part de Silifke vers le nord-ouest, en direction de Mut, qui permet de le voir et de l'apprécier le plus.
Particulièrement boueux à cette période de l'année, à cause des alluvions charriées par les eaux à la fonte des neiges, il l'est nettement moins en plein été.
C'est dans les eaux du Göksu, connues alors sous le nom de Saleph, que Frédéric Barberousse, empereur romain d'origine allemande, s'est noyé en 1190 en voulant le traverser.
Les paysages sont de toute beauté et la route permet de profiter de nombreux points de vue.
La route ne cesse de grimper, un nouveau delta du Göksü est visible d'Ortaören.
Le temps semble s'être arrêté dans certains villages traversés, comme celui de Kargıcak, perché en altitude. De nombreuses maisons de pierre se mêlent au décor naturel.
Dans cette région du sud de la Turquie, comme dans bon nombre d'ailleurs, les panneaux solaires sont visibles partout et permettent ainsi d'utiliser l'énergie du soleil pour chauffer l'eau.
L'école de Kargıcak se trouve quelque peu à l'extérieur du centre et les élèves sont justement dans la cour lors de mon passage.
Après Kargıcak, le Göksu s'éloigne de plus en plus du regard. On l'aperçoit de loin et il ressemble à un mince filet d'eau qui se faufile au milieu des monts qui l'entourent.
Cette route, bien que reliant les villes principales du secteur que sont Silifke, Mut et Karaman, est peu fréquentée, ce qui permet de savourer les magnifiques paysages en toute tranquillité.