4 Novembre 2008
Aujourd'hui nous continuons à nous promener ensemble à Arnavutköy où il règne une ambiance particulière. Je ne sais plus où donner de la tête, compte-tenu du nombre important de maisons au cachet au cachet très particulier qui arrêtent mon regard.
Parfois la couleur est éclatante et se voit de loin, parfois elle est plus douce.
Ici, mais comme dans tout Istanbul, les chiens sont bien calmes et aboient rarement. Ils ont plutôt tendance à paresser où bon leur semble.
Quelques commerçants ambulants et leurs charrettes déambulent à la recherche de clients.
Dans tout le village, il y a de la végétation, le petit plus si appréciable. Qui un jardin où il fait bon se reposer en buvant un thé, qui un minuscule espace devant sa maison ou juste une treille au-dessus de l'escalier.
Je continue de grimper les escaliers et les pentes plus ou moins rudes d'Arnavutköy. Encore une splendide demeure qui domine une ruelle !
Plus je monte, plus le temps semble s'arrêter. Dans cette ruelle, le linge sèche tranquillement le long des jardins. J'y ferai une pause, une adorable vieille dame m'arrête pour que je photographie son petit-fils et m'offre au passage un délicieux café turc que nous sirotons assises devant la maison en devisant agréablement.
En contrebas se tient le marché hebdomadaire qui a lieu tous les mardis. Il est à taille humaine et l'on y trouve les fruits et légumes de saison au milieu de quelques vêtements et autres marchandises.
A côté du marché, je découvre une maison de poupée et un abri de jardin cachés dans un petit écrin de verdure.
Je pourrais encore rester à Arnavutköy des heures durant, on s'y sent bien. Mais les minutes passent et il va falloir laisser derrière soi les couleurs et les formes qui lui donnent tant de charme.
J'admire encore les maisons en bois qui n'ont pas été restaurées et leur empreinte laissée par le temps.
Certaines demeures se refont une beauté et celle-ci n'en sera que plus belle et pourra rivaliser avec ses voisines.
En tout cas, Arnavutköy figure dans mon tiercé des quartiers d'Istanbul où j'aimerais habiter si je n'étais pas à Cihangir.