26 Septembre 2008
Aux alentours du village de Çavuşın dont je vous parlerai plus amplement dans les tous prochains jours, je crois avoir trouvé le jardin de l'Eden.
Il suffit de tourner le dos à cette petite localité tranquille pour aller vers la vallée située au nord, en laissant derrière soi la falaise et ses anciennes maisons troglodytiques.
Quelques centaines de mètres à peine à parcourir et un panorama enchanteresque permet de s'évader de la planète terre. La production vinicole est particulièrement qualitative en Cappadoce. Ce qui étonne surtout, c'est la hauteur des ceps de vigne. Souvent ils rasent le sol et sont rarement très élevés.
Ce mélange de tuf aux couleurs douces, de concrétions aux lignes parfois suggestives et de végétation est des plus heureux à mes yeux. Le paradis serait-il en Cappadoce ?
Il suffit de s'aventurer un peu plus près pour s'en convaincre. En écartant à peine quelques feuilles, les grappes de raisins apparaissent. La tentation est trop forte, ces grains ne demandent qu'à être cueillis, caressés ... et goûtés, ils sont exquis !
Le soleil qui joue à cache-cache avec les nuages ce matin-là accentue le contraste entre les cheminées de fée et la vigne, crée des jeux de lumière et d'ombre.
Un peu plus loin, un pommier chargé de fruits, un tout petit arbre qui porte ses quatre premières poires, un jardin où se mêlent tomates et poivrons, si ce n'est pas le jardin de l'Eden, je trouve qu'il y ressemble tout de même.
Des petits moments magiques où la nature est vraiment en harmonie, où seul le chant de quelques oiseaux de passage vient briser le silence et la sérénité des lieux.